• Cybercriminalité : Le coût de économique du Cybercrime dépasse désormais celui de la crime dans le monde réel

     


    Une enquête réalisée par le Cabinet Braun Reseach pour le compte d'IBM, reprise par le journal en ligne ITRManagement.com, vient de révéler cette inversion des tendances de la structure de la criminalité.

    Alors que Médiamétrie vient de publier les dernières données sur l'évolution d'Internet en France (voir article dans la lettre du jour), une autre enquête conduite par le cabinet Braun Research pour le compte d'IBM indique que plus de 60 % des 2400 DSI [ndlkm : Direction des Systèmes d'Information] ou responsables informatiques interrogées dans 16 pays estiment que le coût du cybercrime est désormais supérieur aux malversations du monde réel.

    Ce point de vue est partagé de manière assez homogène dans les différents pays. Les coûts afférents au cybercrime sont principalement des pertes de chiffre d'affaires, de clients existants ou à venir et de productivité du personnel. Les DSI, quelle que soit leur origine, partagent les mêmes préoccupations en ce qui concernent les coûts résultants d'attaques sur le Web.

    La perte de revenus est le risque cité en premier (avec 74 % des DSI internationaux contre 63 % chez les DSI américains) devant la perte de clients existants (70 % contre 56 %).

    Les DSI américains relativement sûrs de leur protection Cette enquête a été conduite en dans les pays de

    la zone BRIC, des pays européens, d'Amérique latine, au Canada, en Australie et au Japon. Elle met en lumière des différences assez sensibles en fonction des pays, en particulier entre les Etats-Unis et les autres pays.
    Les DSI américains semblent beaucoup plus confiants sur les systèmes de défense qu'ils ont mis en place que leurs homologues dans les autres pays. En effet, 83 % d'entre eux considèrent qu'ils possèdent des solutions de protections efficaces contre le cybercrime, alors qu'ils ne sont que 53 % en moyenne dans les autres pays.

    De même, pour combattre ce fléau, les priorités sont sensiblement différentes. Les deux principales mesures considérés par les DSI hors des Etats-Unis sont la mise en œuvre de systèmes de détection et de prévention d'intrusions (IDS/IPS) pour 33 % contre 20 % aux Etats-Unis et la mise à niveau de leur pare-feu (27 %). De leur côté, la priorité des DSI américains est de mettre à niveau leurs logiciels anti-virus.

    La finance, le secteur le plus sensible Les conséquences sur l'image et la réputation de leur entreprise semble être prise beaucoup plus en considération par les DSI des entreprises non américaines (69 % contre 40 % pour les DSI américains).

    A l'inverse, et cela ne surprendra personne, les coûts juridiques afférents au cybercrime constituent une préoccupation beaucoup plus importante aux Etats-Unis. La sensibilité à la cybercriminalité est assez différente selon les secteurs économiques.

    Sans trop de surprises, là encore, le secteur de la banque est le plus concerné : 50 des DSI le citent comme étant la plus grande menace contre 38 % en moyenne. Il en va de même sur l'impact en terme de coûts : 71 % contre 57 %.
    La santé et l'industrie manufacturière sont également deux secteurs particulièrement concernés. A l'inverse, la distribution considère que le monde réel est plus dangereux qu'Internet, ce qui étant donné le type de leur activité, n'a rien de surprenant.

     

     

    Source : Guy Hervier ITRManager.com

     

     


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